Datacolor Spyder https://www.datacolor.com/spyder/fr/ Spyder Calibration Devices Mon, 14 Jul 2025 15:45:40 +0000 fr-FR hourly 1 Des paysages parfaits : comment planifier ses séances et éditer ses images https://www.datacolor.com/spyder/fr/blog/des-paysages-parfaits-comment-planifier-ses-seances-et-editer-ses-images/ Mon, 14 Jul 2025 08:17:20 +0000 https://dev2024.spyder.datacolor.eu/spyder/blog/des-paysages-parfaits-comment-planifier-ses-seances-et-editer-ses-images/ Les photos de voyage et de paysages capturées par d’autres photographes tendent à nous fasciner, et nous nous posons souvent des questions sur le processus qui a mené à leur création. Dans cet article, notre Friend with Vision Markus van Hauten, qui se spécialise dans la photo de paysages, nous explique comment il planifie et édite ses images.

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La photographie n’est pas mon activité principale, et j’aime passer du temps avec ma famille. Je ne prends pas souvent le temps de partir en voyage photo seul. Ces moments où je me retrouve isolé dans la nature, dans un pays lointain, me sont donc d’autant plus précieux. Au fil des années, j’ai appris que passer une semaine ou deux dans un pays et réagir aux paysages et aux conditions lumineuses ne suffit pas. Si je veux réaliser des images convaincantes, il me faut bien plus. C’est pourquoi je trouve important de repérer les lieux et de planifier à l’avance les horaires exacts de mes séances. J’y consacre beaucoup de temps.

En septembre dernier, je me suis rendu en Islande pour profiter des couleurs de l’automne. Si vous imaginez que l’automne islandais est terne, je vous conseille fortement de vous y rendre à la mi ou la fin septembre. Les herbes, les buissons, les arbres : tout prend une couleur extraordinaire. J’ai également eu l’occasion de visiter certains incontournables islandais, comme le cap Dyrhólaey.

Je voudrais présenter aujourd’hui deux de mes photos et expliquer comment je les ai créées, ce qui a fonctionné et les imprévus que j’ai pu rencontrer.

Planifier les lieux

Ma première image concerne la cascade de Háifoss, sur les hauts plateaux islandais. J’ai utilisé Google Earth Pro et le site https://www.suncalc.org/ pour repérer les lieux, directement depuis chez moi. Ma préparation doit être aussi précise que possible et doit me permettre de connaître les horaires les plus favorables pour ma photo. En plus de la nature du terrain, ces applications me permettent de connaître les heures d’aube et de crépuscule, ainsi que la hauteur du soleil à différentes heures de la journée.

Capture d’écran de la phase de repérage et de préparation pour Háifoss.

J’imaginais une image au coucher du soleil, au moment où la cascade et le ravin sont en partie plongés dans l’obscurité. Je devais donc déterminer l’heure parfaite pour que le soleil reste au-dessus des crêtes qui dominent la vallée. Je m’étais par ailleurs préparé à utiliser un bracketing ou des filtres gradués afin de m’assurer d’une exposition optimale des zones d’ombre et de lumière. La durée ne devait pas être trop courte, pour obtenir l’aspect doux que je voulais pour la cascade.

Image en situation prise par un drone à Háifoss.

Pour le suivi de la météo, j’utilise l’application Windy et le site islandais https://vedur.is/. La météo islandaise est assez changeante, mais les prévisions sont assez fiables, même si le risque d’erreur existe bien sûr toujours.

Le défi principal est bien sûr la durée limitée de mon séjour : je ne peux pas attendre une semaine sur place pour m’assurer de bénéficier des conditions optimales. Je planifie donc plusieurs lieux pour mon périple, et je décide au dernier moment de celui que je vais visiter.

Ce soir-là, des nuages d’altitude étaient prévus. Mais ils ne devaient pas arriver avant le coucher du soleil. Ils ont malheureusement eu une bonne heure d’avance et ma photo de Háifoss n’est pas aussi spectaculaire que je l’aurais souhaité. Mais je reste très satisfait du résultat.

Canon EOS R6 Mk II, RF 15-35mm F2.8 IS USM @15 mm, 1/125 sec, f/22, ISO 200
3 expositions

Le second site est le cap Dyrhólaey, dans le sud de l’Islande. Il est célèbre pour sa falaise et pour l’océan déchaîné qui vient frapper la plage et les rochers. Ses vagues ont emporté bien des trépieds de photographes imprudents !

Je voulais prendre une image du cap depuis les rochers, en me tournant vers le soleil couchant au-dessus de la plage. En été, un tel cliché aurait été impossible : le soleil ne se couche pas là. Or je voulais vraiment intégrer les rochers éclairés et le soleil bas à ma composition.

Captures d’écran de la phase de repérage et de préparation pour le cap Dyrhólaey.
Image prise par drone au cap Dyrhólaey.
Cette fois-ci, tout s’est bien passé. Même les nuages ont été coopératifs ! Le soleil est sorti peu de temps avant son coucher, ce qui m’a permis de prendre cette image dans les conditions que j’avais imaginées chez moi.
Canon EOS R6 Mk II, RF 15-35mm F2.8 IS USM @15 mm, 1/50 sec, f/22, ISO 100

Étalonnage et traitement de l’image

Une fois de retour chez moi, le moment est venu de visualiser mes images et de les éditer. Comme souvent, et particulièrement avant de traiter des images importantes, j’ai commencé par étalonner mon moniteur avec le SpyderPro.
Étalonnage de mon ordinateur portable à l’aide du SpyderPro.
L’étalonnage est une étape cruciale. Mon moniteur est la seule fenêtre dont je dispose sur mon fichier. Si la vitre n’est pas propre (pour filer la métaphore), si elle est pleine de pollen, le paysage (ici, ma photo) sera verdâtre. Outre la neutralité dans la représentation des couleurs sur mon écran, l’étalonnage me garantit un bon réglage des ombres et des reflets. Les nuances et dégradés peuvent être évalués en toute confiance, ce qui m’empêche d’éclaircir une zone supposée trop sombre avant de m’apercevoir, à l’impression, que l’image a finalement trop peu de contraste.
Affichage de l’espace colorimétrique par mon ordinateur après étalonnage
Bien évidemment, l’éclairage de la pièce dans laquelle je me trouve joue également un rôle important. Si la lumière ambiante est trop vive, mon image ne peut pas être évaluée correctement. Quiconque a déjà essayé d’identifier les nuances d’une image sur un écran d’ordinateur ou de téléphone en plein soleil voit de quoi je parle. Si le SpyderPro reste connecté au moniteur après l’étalonnage, il peut assurer le suivi de la lumière ambiante et ajuster l’étalonnage si nécessaire. Un aspect que j’apprécie particulièrement avec le nouveau Spyder est sa capacité à présenter un aperçu de l’image sur différents équipements. Je peux l’utiliser pour sélectionner des profils d’impression ICC pour l’épreuvage à l’écran, et évaluer mon image avant impression. Mais je peux également prévisualiser l’aspect qu’aura mon image sur tablette ou sur téléphone pour mes abonnés Instagram, par exemple.
Prévisualisation de mon panorama du cap Dyrhólaey.

Mon workflow est le suivant : je commence par importer mes photos dans Adobe Lightroom. Là, je sélectionne mes images et je les édite. Selon mes besoins, je peux également utiliser Adobe Photoshop.

L’image du cap Dyrhólaey est un panorama de 7 images au format portrait, que j’ai d’abord dû assembler. L’étalonnage préalable m’a aidé à trouver la bonne représentation des couleurs lors de l’édition.

J’ai ensuite réglé les ombres, les reflets, le contraste pour ciel et pour le premier plan, et j’ai ajouté un petit effet Orton dans Photoshop afin d’adoucir un peu l’image. Je suis très heureux du résultat.

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SpyderPro

Calibrage avancé des couleurs pour votre moniteur d’édition

« Outre la neutralité dans la représentation des couleurs sur mon écran, l’étalonnage garantit un bon réglage des ombres et des reflets. Les nuances et dégradés peuvent donc être évalués en toute confiance. »

– Markus van Hauten

À propos de Markus van Hauten

Markus van Hauten s’est lancé dans la photographie en 2006. Après une longue période de spécialisation dans le sport, il s’est consacré aux paysages à partir de 2014. Il affectionne particulièrement l’Islande, les littoraux et les régions montagneuses. Ces escapades dans la nature, loin de son quotidien ordinaire, lui permettent de profiter de levers de soleil spectaculaires et d’ambiances étranges avec son appareil photo pour seul compagnon. Ces moments l’aident à recharger ses batteries et, bien souvent, à produire des images mémorables.

Depuis 2015, il présente régulièrement ses images dans le cadre de concours. En 2016, il a ainsi obtenu le premier prix dans la catégorie « Panoramique » des prestigieux « Sony World Photography Awards ».

Site web :
www.van-hauten.eu

Instagram:
@markusvanhauten

Facebook :
www.facebook.com/vanhautenfotografie

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Photographie de voyage : Conseils et astuces pour les scènes très contrastées https://www.datacolor.com/spyder/fr/blog/photographie-de-voyage-conseils-et-astuces-pour-les-scenes-tres-contrastees/ Tue, 03 Jun 2025 13:45:45 +0000 https://dev2024.spyder.datacolor.eu/spyder/blog/photographie-de-voyage-conseils-et-astuces-pour-les-scenes-tres-contrastees/ The post Photographie de voyage : Conseils et astuces pour les scènes très contrastées appeared first on Datacolor Spyder.

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C’est l « été, le temps des voyages et la haute saison de la photographie de nature et de voyage. Les appareils photo numériques sont de plus en plus performants et faciles à utiliser. Cependant, il est parfois décevant de constater qu’une photo, par exemple d’une ruelle d’une ville historique, est partiellement sous-exposée avec d » énormes zones d’ombre, ou que les toits et le ciel sont extrêmement surexposés. Bien qu’il soit possible de revoir l’image immédiatement sur l « écran de l’appareil photo, le problème ne peut souvent être résolu qu » à la maison, dans le flux de travail de post-traitement, et il peut alors être trop tard pour corriger l’image afin d’obtenir une belle photographie.

Les photographes expérimentés peuvent gérer des plages dynamiques de 10 à 11 EV

De nombreuses photos de voyage et de paysage présentent un contraste très élevé. La « plage dynamique » est le terme qui désigne la plage d’intensité lumineuse allant des ombres les plus sombres aux hautes lumières les plus brillantes. Elle est mesurée en « valeurs d’exposition » (EV), également communément appelées « stops ». Nos yeux sont capables de s’adapter à des scènes très contrastées, mais la plage dynamique du capteur d’un appareil photo numérique est limitée. Malheureusement, la plage dynamique des écrans, du papier photographique ou des tirages est encore plus limitée. Une plage dynamique d’une image d’environ 8 à 9 EV ne pose généralement pas de problème. Les photographes expérimentés peuvent très bien gérer des plages dynamiques de 10 à 11 EV avec des réglages d’exposition précis et avec l’aide d’écrans calibrés. Mais qu’en est-il des scènes très contrastées avec une plage dynamique de 14 EV et plus ? La photographie de paysage, en particulier, offre un large éventail de scènes à fort contraste : couchers de soleil idylliques au bord de la mer, photographies à contre-jour ou scènes en haute montagne.

Une règle importante en photographie est d « éviter les contrastes élevés. De nombreux photographes professionnels de paysages ne prennent leurs photos que tôt le matin ou entre la fin de l’après-midi et le soir, car la lumière y est beaucoup plus douce. Les ombres longues peuvent être évitées lorsque le soleil est dans le dos du photographe. Dans la photographie à contre-jour, les sujets de premier plan doivent être placés devant un arrière-plan sombre, car le contraste élevé n’est reconnaissable que par une petite frange de lumière autour du sujet de premier plan. Les ombres longues peuvent être merveilleuses pour la photographie créative, mais l’image finale doit également offrir suffisamment de détails dans les zones d’ombre. La plage dynamique d’une scène peut être simplement vérifiée à l’aide de l’histogramme de luminosité sur l » écran arrière de l’appareil photo ou calculée manuellement à l’aide de la mesure du contraste. Si la plage dynamique d’une scène ou d’un sujet dépasse 10 ou 11 EV, le photographe devrait probablement essayer l’une des approches suivantes.

Filtres gradués

Le filtre gradué est un outil classique pour traiter les scènes à fort contraste comme les chaînes de montagnes alpines. Le filtre gradué permet d’exposer correctement le ciel, tout en donnant au premier plan suffisamment de lumière pour éviter la sous-exposition. Il existe des filtres gris ND, mais aussi des versions colorées de filtres gradués avec des nuances de couleurs principalement orange ou rouge. Les filtres gradués étaient très importants pour la photographie argentique. De nos jours, la photographie numérique offre de meilleures technologies telles que le bracketing, le HDR ou la poussée RAW et les filtres gradués perdent progressivement de leur importance.

Bracketing/HDR

Le bracketing et le HDR sont des technologies permettant de contrôler les scènes à fort contraste sur la base de prises de vue successives avec différents paramètres d’exposition. Les images HDR sont automatiquement combinées par l’appareil photo en une seule image à gamme dynamique élevée. Le bracketing (ou plus précisément : « autobracketing ») est une fonction qui permet à l’appareil photo de stocker plusieurs prises de vue séparément afin de les combiner ultérieurement dans le flux de travail de post-traitement. Le HDR crée souvent des images à l’aspect et à la sensation artificiels, parfois même avec un résultat en relief. La méthode de l’autobracketing prend beaucoup plus de temps, mais elle permet d’obtenir d’excellents résultats. Les appareils photo avancés offrent des fonctions sophistiquées de bracketing automatique. Il est possible de régler le paramètre d’exposition avec une précision de 1/3 EV et le nombre de prises de vue successives. Un réglage de base pourrait être, par exemple, trois prises de vue avec une différence de 1 EV. La méthode de bracketing ne nécessite pas nécessairement l’utilisation d’un trépied. L’appareil photo doit être réglé en mode de prise de vue en continu (ou « mode rafale ») et l’appareil photo gère automatiquement les paramètres du bracketing automatique (dans cet exemple, 3 prises de vue avec -1/0/+1 EV). Dans le flux de travail du post-traitement, les différentes expositions peuvent être importées automatiquement et positionnées avec précision, par exemple dans Photoshop, sous forme de calques séparés. La dernière étape consiste à mélanger manuellement les différentes expositions à l’aide des outils de sélection appropriés du logiciel de retouche d’images. L’avantage : le photographe contrôle totalement la scène à fort contraste et obtient d’excellents résultats. Parfois, si nécessaire, il peut même prendre jusqu’à 7 photos différentes avec une différence d’exposition de 1/3 EV. Inconvénients : cette méthode peut prendre beaucoup de temps et ne convient pas aux sujets en mouvement, comme les vagues, les arbres et le vent fort, ou les personnes et les animaux présents dans la scène.

Exemple de photo, bateaux de pêche au coucher du soleil, lac Malawi : Autobracketing, 3 expositions -1/0/+1 EV, combinées manuellement dans Photoshop

Traitement RAW Dynamic Range Push

Les capteurs photo avancés des appareils photo numériques offrent une plage dynamique extrêmement large, allant jusqu’à près de 15 EV. Cette incroyable plage dynamique est possible parce que ces capteurs offrent un niveau de bruit très faible et que les zones d’ombre d’une photo peuvent être fortement accentuées sans perdre trop de qualité d’image. Cependant, cela ne s’applique qu’aux fichiers RAW. Les photographes qui utilisent des fichiers JPEG ne peuvent pas bénéficier de la large plage dynamique RAW d’un capteur avancé. L’approche est assez simple : l’exposition est ajustée aux hautes lumières de la scène à fort contraste.

En conséquence, les ombres des scènes sont sous-exposées, parfois même très sous-exposées (presque noires). Avec l’aide du convertisseur RAW, seules les ombres sont poussées jusqu’à 4 ou 5 EV. Le résultat est une image correctement exposée avec des détails dans les zones d’ombre et de lumière (comparable au bracketing …). Les avantages : c’est une méthode très simple, qui ne nécessite pas de trépied, ni de bracketing, et qui permet également de photographier des sujets en mouvement (ce qui est particulièrement important pour les photographes animaliers). Mais il y a aussi des inconvénients : la large plage dynamique de près de 15 EV n’est disponible qu’à 100 ISO, les valeurs ISO plus élevées réduisant progressivement la plage dynamique disponible. En outre, l’image sur l’écran du viseur de votre appareil photo est souvent très sombre, ce qui signifie que vous devez parfois prendre une photo de contrôle avec une exposition normale pour corriger les couleurs ultérieurement lors du post-traitement. Il est également important de savoir que les zones d’ombre de l’image ont un niveau de bruit plus élevé que les zones de lumière en raison du processus de poussée (visible uniquement dans la vue à 100 %). En général, cela ne devrait pas poser de problème majeur, mais dans des cas extrêmes, il est possible que des agences de photos d’archives (etc.) refusent des images parce que le niveau de bruit est trop élevé, même si l’image semble correcte en vue normale.

Les technologies ci-dessus sont des approches courantes de tout photographe de paysage professionnel, mais avec un peu de pratique, les conseils et les astuces conviennent aussi facilement aux photographes amateurs. Il est très important d’avoir une idée de la gamme dynamique d’une scène. Les appareils photo avancés offrent des outils tels que l’histogramme ou des instruments d’avertissement pour la sous-exposition et la surexposition. En conséquence, les expositions incorrectes sur des images très contrastées devraient finir par disparaître et les photographes de paysage pourront, espérons-le, profiter de leur temps de voyage sans autre déception.

A propos de l’auteur – Dietmar Temps

Dietmar est diplômé en ingénierie des médias et photo. Ce photographe chevronné bénéficie de plus de 20 ans d’expérience professionnelle dans le secteur des médias. Il vit à Cologne, en Allemagne. Ses premiers pas professionnels dans le domaine de la photographie, il a pu les faire en tant qu’assistant photographe dans toute l’Europe et en Amérique. Il a ensuite étudié la photographie et la technologie des médias à l’université technique de Cologne. Il concentre aujourd’hui son travail sur la réalisation de projets photo et Internet, avec un accent important mis sur la photo de voyages, les réseaux sociaux et le streaming vidéo.

Sur son blog, il raconte les voyages photo qu’il a effectué ces dernières années dans les plus beaux endroits sur Terre. Parmi eux, de nombreux séjours en Afrique, en Amérique du Sud et en Asie.

Vous trouverez sur son site des séries de photos, par ailleurs publiées dans des livres des magazines et des blogs de voyage.

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Martin Koswig – Visionnage intéressant d’un reportage tourné en Afrique du Sud https://www.datacolor.com/spyder/fr/blog/martin-koswig-visionnage-interessant-dun-reportage-tourne-en-afrique-du-sud/ Thu, 22 May 2025 15:38:11 +0000 https://dev2024.spyder.datacolor.eu/spyder/blog/martin-koswig-visionnage-interessant-dun-reportage-tourne-en-afrique-du-sud/ Oui, j'adore ce reportage ! C'est exigeant à tous points de vue, car chaque moment n'est qu'un instant, une seconde de la journée. Il faut saisir comment cette seconde est vécue en ce moment, avec toute l'émotion que cela implique. Dans cette seconde, tout doit être juste ! La lumière, les ombres, la perspective, la technique, l'expression faciale, le regard, les détails, le détail de l'image, l'arrière-plan, etc. Si l'un de ces facteurs n'est pas respecté, il n'est pas possible de prendre des photos qui satisferont le client par la suite, et il est impossible de retoucher 3 000 à 10 000 photos.

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Oui, j'adore ce reportage !

C’est exigeant à tous points de vue, car chaque moment n’est qu’un instant, une seconde de la journée. Il faut saisir comment cette seconde est vécue en ce moment, avec toute l’émotion que cela implique. Dans cette seconde, tout doit être juste ! La lumière, les ombres, la perspective, la technique, l’expression faciale, le regard, les détails, le détail de l’image, l’arrière-plan, etc. Si l’un de ces facteurs n’est pas respecté, il n’est pas possible de prendre des photos qui satisferont le client par la suite, et il est impossible de retoucher 3 000 à 10 000 photos.

Le reportage, c'est la polyvalence.

Ce qui me plaît aussi dans le reportage, c’est l’énorme diversité des genres qu’il englobe : Portrait, produit, nourriture, véhicules, paysage, sport – tout cela est dans la photographie de reportage et chaque image devrait être parfaite comme si elle avait été mise en scène de cette façon, mais ce n’était qu’une seconde, ce moment qui est si vite passé.
La photographie de reportage vit à travers la diversité de ses genres photographiques. L’art est de créer une atmosphère, une ambiance qui capture l’ensemble de l’événement ou du voyage dans toute sa diversité.

L'art de l'édition d'images correctes

En plus des reportages de mariage, je suis principalement réservé par des entreprises, avec un accent particulier sur les reportages de voyage mais aussi sur les événements de jour et les conférences. J’accompagne souvent 70 à 180 personnes qui vivent l’événement avec moi. Ils vivent la même atmosphère, les mêmes impressions et les mêmes couleurs écrasantes que moi. Vient maintenant l’art du traitement correct de l’image. Je peux et dois tourner les couleurs pour souligner l’atmosphère capturée. Couchers de soleil, soirées aux chandelles, dîners, excursions en kayak et à pied, safari – chaque situation exige sa propre ambiance de couleurs et tout dans les photos doit ressembler à la situation ressentie par tous les participants – un art, car une telle vue est très individuelle, donc pas nécessairement une entreprise facile avec plus de 80 participants – l’expérience est essentielle pour moi à ce point. Afin d’optimiser ce processus de travail, j’aime aussi utiliser une carte grise ou le Spyder Cube pour définir un ‘preset’ de correction pendant la conversion RAW, que je peux ensuite appliquer à la série d’images entière. Si je travaille avec plusieurs systèmes de caméras, il est même judicieux d’utiliser le Spyder Checkr pour compenser les éventuelles « interprétations de couleurs » des différents systèmes. Pour moi, c’est le point de départ à partir duquel je fais ensuite un « étalonnage » si nécessaire.

Une image, différents formats de sorti

Les images sont publiées après chaque voyage. Sur Internet, dans les magazines d’entreprise, les imprimés exposés et imprimés, les albums, les photos grand format pour les bureaux et les salons. Cela signifie que les couleurs doivent convenir à toutes les applications. Ce n’est certainement pas toujours garanti sur les moniteurs domestiques, car chaque personne a ses préférences de couleur ou n’a jamais réglé son moniteur du tout – En principe, presque tous les moniteurs sont livrés avec le réglage par défaut de 6500 Kelvin, qui est bien sûr trop « cool ». Bien sûr, nous n’avons pas ce problème avec les fournisseurs de services consciencieux, parce qu’ils travaillent avec un flux de travail profilé ou calibré, basé sur 5000 Kelvin – lumière blanche et neutre.

Bien sûr, je travaille aussi dans un workflow profilé de 5000K. C’est-à-dire que mes tirages ou mes tirages commandés auprès d’un fournisseur de services ainsi que mes albums sont de la même couleur que sur mon moniteur calibré 5000 Kelvin, sous mon caisson lumineux 5000 Kelvin nom. Il faut mentionner que je travaille dans mon studio avec un moniteur étalonnable en hardware. Bien sûr, je n’ai pas cet écran avec moi pendant les reportages et je dois me déplacer pour m’assurer que ma technique de mesure établit le meilleur profil possible pour mon écran d’ordinateur portable. J’utilise les produits Spyder depuis longtemps. Le Spyder me fournit les données de mesure pour l’étalonnage du matériel et assure la reproduction correcte des couleurs et de la luminosité « sur place » ! Pourquoi est-ce si important ? Chaque jour, mes clients attendent de moi que je sélectionne environ 30 à 50 images filtrées par jour, qui sont ensuite publiées dans les réseaux internes de l’entreprise ainsi que dans les médias sociaux. Ils sont également utilisés pour les albums qui sont distribués à chaque employé immédiatement après le voyage. Je dois donc pouvoir travailler sur place avec une précision absolue des couleurs afin d’éviter les fautes d’impression pendant la production. Les fautes d’impression signifient beaucoup d’ennuis, de coûts, de stress et de temps qui deviennent incontrôlables – je ne peux pas me le permettre.

Habituellement, le soir dans la chambre d’hôtel, les enregistrements de la journée doivent être visionnés et une présélection doit être effectuée. En fonction du travail et du client, ceux-ci sont ensuite édités directement sur l’ordinateur portable et préparés pour le format de sortie respectif. Cela arrive parfois dans la plaine.

Imprimez vous-même & Fineart-Print

La sortie d’image est bien sûr également profilée dans mon studio, mon A2 ainsi que mon imprimante grand format fonctionnent exclusivement avec des profils de couleurs mesurés par moi-même. Pendant longtemps, j’ai utilisé le papier du fabricant de l’imprimante, qui était très facile à profiler – la qualité était constante, ce qui m’a fait économiser beaucoup de temps et d’argent. Le profilage se fait avec l’impression Datacolor Spyder Print. Entre-temps, j’utilise des papiers de Tecco et d’Ilford. J’utilise les papiers photo de haute qualité de Tecco dans mon travail quotidien et Ilford a un très grand choix de papiers FinArt pour l’impression jet d’encre. Les papiers pour aquarelle avec un grammage élevé ainsi que certains papiers de galerie sont mes préférés. En général, il est important pour moi de ne pas avoir à profiler à chaque fois que je passe une nouvelle commande, ce qui témoigne de la qualité d’un papier si la qualité reste constante d’un lot à l’autre.

Spyder Print Studio

Comme vous pouvez le voir sur mon blog, j’utilise la gamme de produits Spyder depuis longtemps. La gestion de la couleur est indispensable pour moi et c’est l’huile dans l’engrenage de mon flux de travail photographique. Cela m’aide à gagner du temps, à livrer des produits de haute qualité au client, à éviter les réclamations et à minimiser les erreurs d’impression. En fin de compte, elle garantit une qualité constante et élevée. C’est pourquoi j’aime recommander la gamme de produits Spyder Print Studio, qui comprend tous les outils de gestion des couleurs dont vous avez besoin pour imprimer vous-même vos photos.

À propos de Martin Kosweg


Depuis 1997, je travaille en tant que photographe indépendant sur place et dans mon propre studio à Fribourg. Après plus de 20 ans, ma clientèle commerciale et privée s’étend au-delà des frontières allemandes, en particulier en Allemagne, en Autriche et en Suisse. Cependant, mon rayon d’action s’étend dans le monde entier.

Le point de mire de ma photographie est l’être humain. Les portraits d’affaires et d’artistes sont ma passion ainsi que le reportage d’événements d’entreprise, de voyages ou de projets.

Consultant et conférencier pour:

Datacolor AG Europe
EPSON Deutschland
Hasselblad Vertriebsgesellschaft mbH
Adobe Systems GmbH

Website:
www.koswig.de

Email:
martin@koswig.de

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Faire la lumière sur le multitâche https://www.datacolor.com/spyder/fr/blog/faire-la-lumiere-sur-le-multitache/ Wed, 30 Apr 2025 11:13:14 +0000 https://dev2024.spyder.datacolor.eu/spyder/blog/faire-la-lumiere-sur-le-multitache/ LA PHOTOGRAPHIE A TOUJOURS été un moyen de combler le fossé entre le passé et le présent, et une récente prise de vue en studio à laquelle j’ai travaillé en collaboration avec ma collègue photographe Salli Gainsford n’a pas fait exception à la règle. Le projet consistait à photographier un reconstituteur déguisé en Henri VIII, …

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LA PHOTOGRAPHIE A TOUJOURS été un moyen de combler le fossé entre le passé et le présent, et une récente prise de vue en studio à laquelle j’ai travaillé en collaboration avec ma collègue photographe Salli Gainsford n’a pas fait exception à la règle. Le projet consistait à photographier un reconstituteur déguisé en Henri VIII, dans l’ambiance évocatrice de la lumière des bougies. Cette séance n’était pas seulement un hommage à l’opulence de l’ère Tudor, mais aussi un témoignage de la technologie de pointe qui garantit l’exactitude historique et la vivacité des détails dans la photographie moderne.

Le décor a été méticuleusement conçu pour transporter les spectateurs au XVIe siècle. Notre reconstituteur, vêtu d’une tenue royale, était assis à une table ornée, perdu dans sa contemplation à la lueur vacillante d’une bougie. Un livre est ouvert devant , dont les pages murmurent les secrets passé. Dans l’ensemble, la scène dégage un air de solennité et de grandeur qui sied à la figure plus grande que nature d’Henri VIII.

Derrière la scène

L’importance de la gestion des couleurs

Salli et moi avons toujours réalisé l’importance de la gestion des couleurs dans des situations comme celle-ci. À l’ère du numérique, il est très facile de penser qu’il suffit de prendre quelques photos et d’ajuster les choses à l’œil pour arriver à ses fins, mais en tant que professionnel, vous devez vraiment maîtriser tous les aspects de votre production d’images, et si vous utilisez les bons outils, il ne faut vraiment pas beaucoup de temps pour faire les choses correctement et contrôler totalement vos couleurs dans chaque situation.
Dans ce cas particulier, les enjeux de ce tournage étaient tels qu’il était vraiment important de bien faire les choses. Notre reconstituteur devait faire trois heures de voyage aller-retour pour venir nous voir, et passer encore plus de temps à enfiler le costume nécessaire pour jouer le rôle d’Henri VIII. Compte tenu de tous ces efforts, je voulais m’assurer que tout était parfait de notre côté.

Nous travaillons déjà avec une gamme complète d’outils de gestion des couleurs de Datacolor, et nous avons ajouté à cela le LightColor Meter, qui vient d’être lancé. Cet appareil sans fil connecté par Bluetooth mesure à la fois la lumière stroboscopique et la lumière ambiante, et fournit des relevés de température de couleur en temps réel via Bluetooth à notre téléphone portable. Le reconstituteur étant vêtu d’une tenue royale, Salli a habilement utilisé le mode flash de l’appareil de mesure, ce qui lui a permis de mesurer et d’évaluer méticuleusement les sorties de lumière stroboscopique du studio et d’obtenir une exposition impeccable.

Cette capacité à équilibrer les degrés Kelvin dans l’appareil photo a été cruciale pour obtenir l’harmonie parfaite entre la lumière chaude des bougies et la lumière ambiante froide que nous recherchions. Par ailleurs, la précision et le retour d’information instantané du LightColor Meter ont permis de garantir une exposition impeccable pour chaque prise de vue.

Pour améliorer encore son travail, Salli a intégré le Spyder Checker, et ce point de référence nous a servi de référence inestimable plus tard dans la postproduction, lorsqu’elle a exploité les dernières avancées technologiques avec l’utilisation de l’IA, pour créer un arrière-plan grandiose approprié. La fusion de l’art traditionnel et de la technologie de pointe a permis à Salli de transformer l’ordinaire en extraordinaire, en livrant une image qui n’est pas seulement évocatrice sur le plan historique, mais aussi étonnamment contemporaine.

Derrière la scène

Le défi de la précision des couleurs

L’exposition étant réglée, notre prochain défi était d’assurer une représentation précise des couleurs, et c’est là que le Spyder Cube de Datacolorest entré en jeu. Le design tridimensionnel unique du Spyder Cube diffère des cartes grises traditionnelles en ce qu’il imite la façon dont la lumière tombe sur votre sujet. Elle vous permet de voir les sources d’illumination primaires et secondaires pour une correction précise de la balance des blancs, et elle comprend un Piège a lumière pour une référence noire absolue, ce qui vous permet de définir un véritable point noir dans une image. De plus, sa boule chromée permet de voir les reflets spéculaires.

Ainsi, le Cube est une référence fiable pour la balance des couleurs, le point blanc et le point noir, ce qui facilite l’obtention de couleurs cohérentes et réalistes lors du montage. Le vérificateur Spyder a également été un outil inestimable, permettant de reproduire fidèlement les teintes éclatantes des parures d’Henri VIII.

Garantir la précision des couleurs

Une fois l’exposition maîtrisée, l’étape suivante consistait à obtenir une représentation précise des couleurs, et c’est là que le Spyder Cube de Datacolor est devenu essentiel. Contrairement aux cartes grises traditionnelles, le Spyder Cube présente un design tridimensionnel distinctif qui simule l’interaction de la lumière avec votre sujet. Cette conception vous permet d’identifier les sources d’illumination primaires et secondaires, ce qui rend les réglages de la balance des blancs plus précis. Il comprend également un Piège a lumière qui permet d’établir un véritable point noir dans votre image. La boule chromée contribue également à révéler les reflets spéculaires.

Grâce à ces caractéristiques, le Cube est devenu un outil fiable pour la balance des couleurs, le point blanc et le point noir, simplifiant ainsi le processus d’obtention de couleurs cohérentes et réalistes lors du montage. Le Spyder Checker a également été d’une aide inestimable, garantissant que les couleurs vives de la tenue d’Henri VIII étaient capturées avec précision.

Dernières prises de vue

L’importance du détail

Le costume élaboré du reconstituteur, composé de riches tissus et d’embellissements complexes, a été au centre de la prise de vue. Il était essentiel pour nous de préserver les parures éclatantes qui définissaient la cour des Tudor. En combinant le posemètre avec des outils d’étalonnage des couleurs, nous avons pu capturer la texture et les couleurs du costume avec une précision remarquable. Ainsi, chaque pli de velours et chaque éclat de fil d’or ont pu être reproduits fidèlement.

Les images qui en résultent sont un mélange d’art et de prouesses techniques. Henri VIII, baigné dans la douce lueur des bougies, est apparu presque vivant, sa présence s’imposant dans le cadre.

Le jeu harmonieux de la lumière et des couleurs a donné vie à la scène, évoquant la grandeur et la richesse de la période Tudor. Parallèlement, la technologie moderne a permis de capturer chaque détail, de la texture du tissu à l’atmosphère générale, avec une précision exceptionnelle.

En résumé

Notre prise de vue d’Henri VIII était plus qu’une simple reconstitution d’un personnage ; c’était une démonstration de la façon dont la technologie moderne peut améliorer notre capacité à capturer et à transmettre richesse du passé. Le LightColor Meter de Datacolor et sélection d’outils d’étalonnage Spyder dont nous disposions ont été indispensables pour atteindre la précision visuelle stupéfiante qui a fait de ce projet un succès. En tant que photographes, nous nous efforçons constamment de repousser les limites du possible, et cette prise de vue a témoigné de l’incroyable potentiel de la combinaison du respect historique et de l’innovation technologique.

Il est vraiment bon d’avoir des outils tels que le LightColor Meter pour travailler, et plus vous vous familiarisez avec ce qu’il est capable de faire, plus il devient facile de travailler avec lui. Je vois déjà comment cet outil va devenir une partie importante de notre flux de travail et, avec le temps, il deviendra quelque chose de tout à fait naturel. Grâce à sa grande adaptabilité, nous chercherons également à l’utiliser pour nos projets vidéo et nos projets hybrides photo/vidéo.

Du point de vue des professionnels que nous sommes, il est très important d’avoir un point de départ précis pour l’éclairage, et c’est ce que cet outil vous permettra d’obtenir. Le fait est que si votre point de départ est erroné, vous serez confronté à une bataille difficile à partir de ce moment-là, mais il est si simple et rapide de faire votre lecture et de passer à autre chose à partir de là. Qu’est-ce qui ne plaît pas ?
À une époque où la photographie ne cesse d’évoluer, il est à la fois passionnant et inspirant de voir comment les outils dont nous disposons peuvent donner vie à l’histoire d’une manière autrefois inimaginable. Le mariage de l’art et de la technologie dans cette prise de vue a établi une nouvelle norme pour la photographie de reconstitution historique, et nous sommes impatients d’explorer d’autres projets qui célèbrent la beauté et la complexité de notre patrimoine commun.

Studio Masters

Mike et Salli ont uni leurs forces pour créer la plateforme éducative Studio Masters, dont l’objectif est d’offrir des conseils et des encouragements aux professionnels de la photographie et aux passionnés qui cherchent à faire passer leur art au niveau supérieur, que ce soit par le biais de techniques établies à l’intérieur de l’appareil photo ou par le biais de composites et de la génération d’images de synthèse.

« Notre contenu est basé sur les compétences et les techniques que nous avons développées tout au long de notre carrière », déclare Mike, « et nous sommes ravis de les partager avec l’ensemble de la communauté photographique. Avec plus de 30 ans d’expérience combinée dans divers domaines de la photographie, notre équipe professionnelle est à la fois polyvalente et capable de travailler ensemble ou individuellement en toute transparence. »

Salli a rencontré Mike lors de l’une de ses journées portes ouvertes consacrées aux modèles et a été impressionnée par son immense passion pour la sculpture et le modelage de la lumière. « Cela nous a donné l’occasion d’aller de l’avant, de combiner nos compétences et de les proposer à nos clients », explique-t-elle. « La magie que nous créons ensemble nous a permis de franchir un nouveau palier, et l’inspiration que nous tirons les uns des autres a donné naissance à une plateforme éducative où nos connaissances et notre expérience combinées sont partagées avec des créatifs partageant les mêmes idées. »

Les personnes intéressées peuvent s’inscrire pour recevoir des mises à jour hebdomadaires sur la postproduction et l’éclairage, assister à des tournages en direct, participer à des discussions en direct et réserver des ateliers et des journées de tournage.

Plus d’informations :
https://www.studiomasters.org/

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25 ans du Spyder : une révolution pour la photographie numérique https://www.datacolor.com/spyder/fr/blog/25-ans-du-spyder-une-revolution-pour-la-photographie-numerique/ Thu, 23 Jan 2025 15:50:59 +0000 https://dev2024.spyder.datacolor.eu/spyder/blog/25-ans-du-spyder-une-revolution-pour-la-photographie-numerique/ Beaucoup de choses ont changé au cours des 25 années qui se sont écoulées depuis le lancement par Datacolor, en 2000, du tout premier étalonneur moniteur Spyder. Pour la photographie, la transition du film au numérique a constitué un changement majeur, qui a fondamentalement modifié la manière dont les photographes envisagent leur travail et a …

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Beaucoup de choses ont changé au cours des 25 années qui se sont écoulées depuis le lancement par Datacolor, en 2000, du tout premier étalonneur moniteur Spyder.

Pour la photographie, la transition du film au numérique a constitué un changement majeur, qui a fondamentalement modifié la manière dont les photographes envisagent leur travail et a intégré les ordinateurs et la technologie au processus créatif. Le tout premier Spyder a su, à son époque, apporter un degré de précision accru à ce nouveau processus photographique.

Les grandes étapes de l’histoire de la photographie : la photographie argentique

L’utilisation du film exigeait une expertise et un temps considérable pour obtenir des résultats précis. Pour obtenir une image correctement exposée, le ou la photographe devait examiner son sujet, son environnement, et effectuer des calculs en se munissant d’un luxmètre. L’achat des pellicules, le développement et le tirage des photos étaient assez coûteux, sans même parler du temps nécessaire au traitement et à la retouche. Le processus était généralement le suivant :

Les techniques en chambre noire :

  • adaptation de l’exposition pour éclaircir ou assombrir une zone du tirage.
  • retouche du négatif à l’aide de crayons, de pinceaux fins, voire de scalpels, pour appliquer de minuscules ajustements.
  • processus chimiques complexes nécessaire à la modification des couleurs, des contrastes, de la tonalité et de la couleur des tirages.
 

Des retouches pouvant inclure des manipulations physiques :

  • création d’images composites ou suppression d’éléments par la découpe et le réassemblage physiques des tirages.
  • lissage des tons chairs et élimination des imperfections par l’application une teinture en aérosol.

Les couleurs et les effets créatifs :

  • utilisation de filtres colorés ou de gels appliqués directement sur l’objectif ou sur l’agrandisseur pour modifier la balance des couleurs ou la netteté.
  • les photographes pouvaient également exposer plusieurs fois la même portion du film pour créer des images composites ou obtenir un effet créatif intéressant.

Les techniques de tirage utilisées :

  • la méthode de tirage par contact était régulièrement utilisée pour obtenir des tirages de bonne qualité. Le ou la photographe plaçait le négatif directement sur le papier photo et l’exposait à la lumière.
  • pour les tirages de plus grande taille, on recourait à un agrandisseur, qui permettait de projeter une version plus grande du négatif sur le papier. Cette méthode permettait d’adapter la taille et la composition lors du processus de tirage.
 

En termes de temps, le simple développement du film pouvait demander plusieurs heures, voire des jours si vous l’envoyiez à un laboratoire spécialisé plutôt que de le développer vous-même. L’édition et la retouche exigeaient un important travail : plusieurs heures par image si vous le faisiez vous-même, et plusieurs semaines si vous l’envoyiez à un spécialiste. Même le tirage pouvait demander des heures pour perfectionner une image.

L’ère de la photographie numérique

Si les appareils numériques ont commencé à devenir populaire auprès du grand public au début des années 2000, leur histoire a débuté plusieurs décennies auparavant.

  • La technologie des semi-conducteurs, développée dans les années 1960 et 1970, impliquait la création de dispositifs à couplage de charge (CCD) qui permettaient la conversion de la lumière en signaux électroniques, un aspect essentiel à la création d’images numériques. Ce sont les progrès technologiques dans le domaine des microprocesseurs qui ont permis le traitement et le stockage d’images numériques.
  • Dès 1975, l’ingénieur Steven Sasson, employé par Kodak, crée le premier prototype d’appareil photo numérique portatif utilisant un capteur CCD.
  • En 1981, Sony lance le Mavica, un appareil électronique analogique capable d’enregistrer les images sur une mini-disquette.
  • Fuji conçoit en 1988 le Fujix DS-1P, tout premier appareil capable de stocker des images en tant que fichiers informatiques. Il n’est toutefois pas commercialisé.
  • Le tout premier appareil disponible à l’achat est le Logitech Fotoman, lancé en 1990.
  • Un an plus tard, en 1991, Kodak lance le DCS 100, tout premier réflex numérique professionnel doté d’un capteur 1,3 mégapixels.
  • Le QuickTake 100 d’Apple constitue, quant à lui, l’un des tout premiers appareils photo numériques grand public
  • Dans les années 2000, les appareils numériques atteignent enfin une résolution, une capacité de stockage et un prix qui permettent un succès commercial de masse. En 1990, le Logitech Fotoman était vendu au prix de 1000 $ environ, tandis que le tout premier appareil numérique de Kodak, le DCS 100, était commercialisé en 1991 au prix de 20 000 $. Un appareil de milieu de gamme coûte aujourd’hui 600 à 700 $.

La photographie numérique a mis fin au gaspillage de pellicule. Elle a aussi permis de se passer d’outils de développement et de tirage très coûteux. Les prix de plus en plus abordables des appareils numériques ont permis aux amateurs de développer leur passion et leur ont ouvert de nouvelles possibilités créatives.

Le numérique permet d’accéder immédiatement au résultat, ce qui a constitué une véritable révolution pour le processus de retouche. Les ajustements de lumière pouvaient ainsi être effectués dans l’instant, simplifiant le travail en post-production. Des capacités comme le traitement par lots ou les préréglages ont permis d’éliminer les tâches répétitives et de gagner un temps considérable. Tous ces gains d’efficacité ont également permis de livrer les images plus rapidement aux clients.

L’étalonnage des moniteurs : Spyder, une solution révolutionnaire

Dans ce contexte, les moniteurs se sont mis à occuper une place centrale dans le workflow des photographes numériques. Leur étalonnage est donc devenu essentiel, puisque la couleur d’un moniteur peut varier considérablement au fil du temps et exige un étalonnage régulier. Les premiers colorimètres commerciaux ont été lancés au milieu des années 1990 et permettaient de mesurer les couleurs des moniteurs en assistant l’utilisateur dans l’ajustement de ses paramètres. L’arrivée de logiciels de retouche de plus en plus sophistiqués, à l’image d’Adobe Gamma au début des années 2000, a coïncidé avec le lancement du premier Spyder de Datacolor, en 2000 (nommé, à l’époque, Pantone Colorvision Spyder). Son logiciel fonctionnait en conjonction avec un outil physique pour un étalonnage plus précis. Au milieu des années 2000, la création des profils de l’International Color Consortium (ICC) a permis de standardiser la gestion des couleurs sur différents équipements et plateformes. Tout au long de son histoire, le Spyder a su évoluer pour accompagner les avancées de la photographie et de la vidéo numériques.

Une chronologie de l’étalonnage moniteur Spyder

2000 : Datacolor présente le tout premier étalonneur moniteur Spyder (le Pantone Colorvision Spyder), qui permet aux photographes et aux designers numériques de profiter d’un étalonnage précis de leur moniteur cathodique pour un coût réduit. Très facile à utiliser, son logiciel intégré guide l’utilisateur à chaque étape du processus de gestion des couleurs. L’outil bénéficie d’un prix relativement attractif par rapport aux autres étalonneurs disponibles sur le marché. L’étalonnage d’un moniteur exige alors un peu plus de 5 minutes.

2004 : lancement du Spyder2, qui renforce la précision et la simplicité d’utilisation par rapport au modèle originel. Il est capable d’étalonner les moniteurs cathodiques, LCD et les écrans d’ordinateurs portables, répondant ainsi aux exigences de technologies en constante évolution.

2007: commercialisation du Spyder3. Il dispose du seul moteur colorimétrique à sept détecteurs sur le marché et profite d’une sensibilité lumineuse supérieure de 400 % à la version précédente, pour une meilleure précision. Il bénéficie également d’un capteur de lumière ambiante, d’un support de bureau et d’un mécanisme de montage sur trépied, ainsi que de la capacité d’épreuvage « avant-après » SpyderProof.

2012 : le nouveau Spyder4 inclut des fonctionnalités de suivi de la lumière ambiante et permet la prise en charge de plusieurs écrans. Ce Spyder quatrième génération inclut également des filtres de couleurs à double protection qui répondent mieux aux standards colorimétriques CIE, et offrent une meilleure stabilité à long terme. La précision des couleurs est améliorée de 26 % par rapport au Spyder précédent.

2015 : lancement du Spyder5, dont le moteur optique breveté à 7 détecteurs a été repensé pour offrir une amélioration de 55 % de la réponse tonale, offrant ainsi des détails d’ombre plus précis et des gradients plus lisses. Outre le suivi de la lumière ambiante, la prise en charge de plusieurs moniteurs et l’épreuvage SpyderProof, la fonction Display Analysis du Spyder5 permet à l’utilisateur d’évaluer et de comparer les performances d’affichage de l’ensemble de ses moniteurs et ordinateurs portables.

2019 : la gamme SpyderX constitue une évolution majeure, puisqu’elle adopte un système de capteur optique avancé permettant un étalonnage considérablement plus rapide et précis. L’étalonnage peut désormais être effectué en moins de 2 minutes. La vitesse, la précision et la simplicité d’utilisation sont renforcées, et des fonctionnalités telles que l’étalonnage en un clic renforcent la convivialité et l’accessibilité pour les béotiens.

2023 : lancement de la gamme Spyder X2, qui prend également en charge les moniteurs haute luminosité. Cette capacité lui permet d’étalonner les moniteurs les plus récents et d’être utilisé lors des prises de vue connectées en extérieur. L’interface est repensée, offrant un degré supérieur de simplicité et d’intuitivité au service de l’expérience utilisateur.

2024: Lancement du Spyder et du SpyderPro 2024. Ces dernières versions du Spyder permettent l’étalonnage d’une large gamme de moniteurs, dont les écrans OLED, mini-LED et Apple Liquid Retina XDR. Des fonctionnalités exclusives comme Device Preview™ permettent de simuler l’affichage sur les tablettes et les équipements mobiles les plus récents, et donnent à l’utilisateur une confiance absolue dans l’aspect final de ses images. La vitesse d’étalonnage est encore améliorée, un étalonnage complet demandant désormais 90 secondes seulement.

2025 : Datacolor poursuit son engagement à l’amélioration continuelle de ses étalonneurs en y intégrant de nouvelles technologies et fonctionnalités répondant à l’évolution constante des besoins des photographes, vidéastes, créateurs de contenus et designers numériques, qu’ils

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Des idées cadeaux pour les créatifs https://www.datacolor.com/spyder/fr/blog/des-idees-cadeaux-pour-les-creatifs/ Thu, 28 Nov 2024 11:19:33 +0000 https://dev2024.spyder.datacolor.eu/spyder/blog/des-idees-cadeaux-pour-les-creatifs/ The post Des idées cadeaux pour les créatifs appeared first on Datacolor Spyder.

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Vous manquez d’idées cadeaux pour vos proches les plus créatifs ? Datacolor est là pour vous aider ! Que vous souhaitiez faire plaisir à un créateur de contenus, à une photographe, à un vidéaste ou à une designer, nos produits leur permettront de faciliter leur travail et de simplifier leurs workflows en leur faisant gagner un temps précieux et économiser bien des efforts. Il s’agit d’outils au service de la créativité, qui permettent de gérer les couleurs pour obtenir des teintes parfaites, de capturer des photos et vidéos dans leurs moindres détails, de créer des impressions parfaites et de partager ses contenus exactement tels qu’ils avaient été imaginés.

Les derniers étalonneurs Spyder et SpyderPro – une édition plus précise et une confiance complète dans vos couleurs sur les moniteurs les plus récents

Nos deux Spyder permettent d’étalonner les moniteurs en 90 secondes seulement, et d’assurer la précision, la cohérence et l’optimisation des couleurs sur les technologies d’affichage les plus récentes, comme l’OLED, le Mini-LED et la technologie Apple Liquid Retina XDR. Les créateurs de contenus apprécieront particulièrement la technologie Device Preview™ Beta, disponible sur le Spyder comme sur le SpyderPro, qui simule l’aspect qu’auront vos photos sur les smartphones et tablettes les plus récents.

Grâce aux cibles vidéo incluses (Rec. 709 et Rec. 2020), le SpyderPro est parfaitement adapté aux vidéastes et aux créateurs hybrides photo/vidéo. La fonction StudioMatch permet l’étalonnage de deux moniteurs côte-à-côte, assurant une reproduction précise des couleurs sur différents écrans ou ordinateurs connectés.

Mires de couleurs Spyder Checkr (Spyder Checkr, Spyder Checkr 24, Spyder Checkr Photo et Spyder Checkr Video) : des couleurs précises dès la capture

La famille de produits Spyder Checkr propose une méthode facile et rapide pour étalonner les couleurs de votre appareil et assurer des couleurs cohérentes et précises, dès la capture. Elle assure une constance parfaite entre vos différentes combinaisons d’appareils, d’objectifs et de capteurs.

La mire Spyder Checkr donne accès à des couleurs de référence lors de chaque séance, et le logiciel Spyder Checkr corrige automatiquement vos images grâce à un préréglage HSL utilisable dans Adobe Lightroom Classic®, Adobe Camera RAW® ou Hasselblad Phocus®, pour une correction parfaite.

  • Spyder Checkr — Des mires de couleurs dans un boîtier durable, dont le support pour trépied permet l’utilisation en studio ou en extérieur.
  • Spyder Checkr 24 – Sa taille compacte et son étui de protection en font un outil photo à emporter partout, à avoir toujours à portée de main dans votre sac ou votre poche. Idéal pour les créateurs de contenu, les photographes et les concepteurs numériques.
  • Spyder Checkr Photo – Offre l’une de nos collections les plus complètes de cibles de couleurs dans une finition unique et ultra-mate, parfaite pour la photographie et pour une précision et une profondeur des couleurs incomparables. L’étui ergonomique est facile à saisir et confortable à tenir, ce qui minimise les erreurs de manipulation. Il est livré avec des cartes cibles de 4 couleurs qui peuvent être interchangées avec nos cartes vidéo Spyder Checkr pour un flux de travail vraiment personnalisable. Un outil idéal pour les photographes, les créateurs de contenu et les concepteurs numériques de votre liste.
  • Spyder Checkr Video – Inclut notre carte de motifs de couleurs en instance de brevet qui génère un motif de teintes à deux niveaux de saturation, vous permettant de voir comment toutes les couleurs sont capturées, et pas seulement les couleurs primaires et secondaires. Le motif circulaire créé, facile à comprendre, fournit instantanément un niveau sans précédent d’informations sur les couleurs. Les vidéastes et les créateurs de contenu vidéo apprécieront la facilité avec laquelle il est possible de maintenir la cohérence des couleurs entre plusieurs caméras.
  • Jeux de mires Spyder Checkr – Économisez et profitez de toute la polyvalence de votre Spyder Checkr Photo ou de votre Spyder Checkr Video en élargissant votre sélection de mires avec un jeu de mires Spyder Checkr. Vous pouvez acheter le jeu de mires Video si vous possédez déjà le Spyder Checkr Photo, ou le jeu Photo si vous possédez un Spyder Checkr Video, et assurer ainsi la fluidité et la précision de tous vos workflows. Parfait pour les photographes, les vidéastes et les créateurs hybrides photo/vidéo.

Spyder Cube – Cet outil de référence facile à transporter et à utiliser vous permet de régler, dès le début de votre travail d’édition, vos valeurs d’exposition, de balance des blancs, de point noir, de point blanc et de contraste.

Parfaitement adapté à la photo et à la vidéo, son design tridimensionnel unique diffère des mires de gris traditionnelles. Il vous permet de saisir l’éclairage réel de votre sujet et de repérer les sources lumineuses primaire et secondaire, pour une correction plus précise de la balance des blancs.

Cet outil essentiel assure une correction précise des ombres et des hautes lumières, et corrige instantanément les couleurs de vos images en établissant une température de couleur qui neutralise la source lumineuse utilisée. Il inclut également un piège à lumière offrant une référence de noir absolu, pour établir le point noir réel de votre image, ainsi qu’une bille chromée qui vous donne accès aux reflets spéculaires.

Spyder Print – Outil d’étalonnage et d’analyse avancée pour l’optimisation des résultats d’impression.

L’outil idéal pour les photographes, les designers numériques et les artistes qui désirent des profils d’impression parfaitement adaptés à leur modèle d’imprimante et au type de papier utilisé. Il assure une continuité parfaite de l’écran à l’impression et permet de créer un profil personnalisé pour chaque combinaison d’encre et de papier pour des résultats d’impression plus précis. Le logiciel Spyder Print crée un profil adapté, conforme aux normes ICC et entièrement modifiable, pour une reproduction ultra-précise des couleurs de vos fichiers. Il réduit également le gaspillage d’encre et de papier lié à l’impression répétée d’images test lorsque vous cherchez à optimiser les performances de votre imprimante.

Kits Spyder – Des solutions complètes, économiques et adaptées pour la gestion des couleurs

Nos kits Spyder sont adaptés aux novices comme aux professionnels. Ils proposent des outils de gestion des couleurs qui vont de la capture à l’édition, l’affichage et l’impression.

Kit Spyder Photo/Video – La solution tout-en-un ultime pour un contrôle précis des couleurs en photo et en vidéo, de la capture jusqu’à l’édition.

Ce kit polyvalent inclut tous les outils nécessaires aux photographes, vidéastes, créateurs hybrides, créateurs de contenus et designers numériques. Il inclut l’étalonneur SpyderPro, le Spyder Cube, le Spyder Checkr Video et le jeu de mires Spyder Checkr Photo, pour un travail précis et flexible des couleurs.

Spyder Print Studio – Une gestion complète des couleurs pour votre travail photo, de la capture jusqu’à l’édition et à l’impression.

Il apporte une assistance inestimable aux photographes, aux designers numériques et aux imprimeurs en les aidant lors de la capture, de l’édition et de l’impression. Il inclut l’étalonneur SpyderPro, le Spyder Cube et les outils Spyder Print, pour une gestion des couleurs inégalée.

Produits ColorReader (ColorReader, ColorReader Pro, ColorReader EZ) – Simplifiez l’identification des couleurs grâce à notre famille ColorReader.

Ces outils de poche simplifient la sélection des couleurs pour les professionnels ou pour les amateurs, et leur permettent d’économiser du temps, des efforts et des coûts substantiels. Scannez tout simplement la couleur qui vous plaît sur une surface plane : l’application ColorReader fournit instantanément les références les plus proches en termes de peinture et de fonds Savage Universal, ainsi que des données utiles concernant la couleur elle-même.

Idéal pour :

  • Les photographes, les vidéastes, et les créateurs de contenus qui désirent coordonner les couleurs de leurs séances
  • Les designers numériques qui souhaitent assurer une reproduction précise et cohérente des couleurs lors de la conception d’un logo ou d’un branding.
  • Les peintres professionnels qui veulent aider leurs clients à sélectionner et à coordonner les couleurs d’une pièce sans prélever d’échantillon.
  • Les bricoleurs qui recherchent une confiance complète dans la sélection, la coordination et l’harmonie de leurs couleurs.

ColorReader Pro – Notre ColorReader le plus complet. Affichez les résultats précis de la mesure des couleurs sur l’écran LED de l’appareil, obtenez des correspondances de couleurs de peinture pour les plus grandes marques de peinture, ainsi que des mesures Delta E, CIE Lab, RVB, Hex, CMYK, LRV et LCH. Affiche également les normes RAL®. Comprend une fonction de contrôle avancé de la qualité qui indique les tolérances bon/mauvais, conçue pour répondre aux normes rigoureuses de l’industrie.

ColorReader – Obtenez instantanément des correspondances précises entre les couleurs des principales marques de peinture, ainsi que des mesures Delta E, CIE Lab, RVB, Hex, CMYK, LRV et LCH. Affiche également les normes RAL®. Parcourez les nuanciers numériques, créez des palettes de couleurs, puis enregistrez, étiquetez et partagez les couleurs avec votre magasin de peinture, votre famille et vos amis, directement depuis votre téléphone. Commandez des échantillons de peinture repositionnable pelable Samplize à partir de l’application pratique ColorReader.

ColorReader EZ – Capturez l’inspiration des couleurs partout où vous la trouvez. Obtenez des correspondances de couleurs précises avec les plus grandes marques de peinture, les fonds universels Savage ainsi que les valeurs de couleur CIE Lab, RVB et Hex. Renforcez votre confiance dans la sélection des couleurs lorsque vous coordonnez les couleurs, pendant les séances photo et les projets de bricolage. Explorez les options de la palette de couleurs de la pièce entière pour plus d’inspiration.

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Photographier les ombres et les silhouettes https://www.datacolor.com/spyder/fr/blog/photographier-les-ombres-et-les-silhouettes/ Tue, 19 Nov 2024 10:32:21 +0000 https://dev2024.spyder.datacolor.eu/spyder/blog/photographier-les-ombres-et-les-silhouettes/ The post Photographier les ombres et les silhouettes appeared first on Datacolor Spyder.

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Dans la lumière automnale, vous vous demandez peut-être ce qui se cache dans l’ombre, ou si cette silhouette, au loin, est dangereuse… Mais rassurez-vous : dans le domaine de la photo, les ombres et les silhouettes n’ont rien d’effrayant !

Définissons quelques termes. En photographie, les ombres aident à apporter de la texture, de la profondeur ou de l’équilibre à un sujet ou à une scène. Une ombre peut avoir des limites nettes ou douces et aller de la quasi-transparence jusqu’à une opacité presque totale.

Le terme de « silhouette », quand à lui, désigne la forme d’une personne, d’un objet ou d’une scène, dont les bords nets sont soulignés par le contraste entre ombre et lumière. Il est également possible de créer des silhouettes partielles, lorsque l’un des côtés du sujet est éclairé tandis que l’autre demeure dans l’obscurité.

Les ombres et les silhouettes permettent d’ajouter une dose d’ambiance et de mystère à vos images et d’intriguer le spectateur. Voici donc quelques conseils d’expert qui vous aideront à obtenir les résultats que vous désirez.

Sélection du sujet

  • Bien qu’il n’existe aucune limite réelle en termes de sujet, un certain nombre de paramètres doivent être pris en compte. Lorsque vous photographiez des silhouettes, gardez en tête que le contour et la forme de votre sujet doivent être faciles à identifier.
  • Prêtez attention à l’espace situé entre votre sujet et les autres éléments à l’image, et assurez-vous que les contours soient nets et reconnaissables. Cet aspect est particulièrement important si vous devez photographier une groupe de personnes. L’espace entre les gens doit alors être suffisant pour permettre de distinguer les différentes silhouettes.
  • Vous pouvez envisager de prendre une vue de profil pour intégrer les traits du visage à votre image et éviter qu’ils se perdent en capturant la silhouette de face.

Composition

  • On le dit souvent : chaque image raconte une histoire. C’est également le cas pour les ombres et les silhouettes. Déterminez ce que vous voulez raconter avec votre photo, et décidez de l’ambiance que vous désirez communiquer : mystère, drame, netteté, douceur…
  • Bien évidemment, les éléments fondamentaux de la composition photographique continuent de s’appliquer : veillez à bien équilibrer les espaces et les détails afin d’éviter toute surcharge visuelle, assurez-vous d’exploiter l’espace négatif, prêtez attention au positionnement du sujet (qui peut être une ombre ou une silhouette, dans notre cas), à l’angle et à l’intensité de la lumière, ainsi qu’aux lignes, aux formes, aux tons et à l’importance visuelle de chaque élément présent dans le cadre.
  • Vous pouvez également envisager d’utiliser les ombres comme cadre visuel pour votre composition.

Lumière

  • La lumière joue un rôle crucial dans la photographie d’ombres et de silhouettes. Une lumière considérée comme trop « dure » dans une autre image peut donner des résultats fantastiques dans ce contexte précis.
  • La taille, l’angle, la proximité et la température de votre source lumineuse sont autant d’aspects qui peuvent affecter l’aspect et la qualité de vos ombres.
  • Une lumière vive située directement derrière le sujet offrira une silhouette particulièrement nette.
  • Plus la taille et la distance de la lumière sont importantes, plus les ombres seront douces.
  • Une lumière chaude projettera une ombre froide, tandis qu’une lumière froide ou artificielle projettera une ombre chaude.
  • Vous pouvez définir vos ombres en fonction de l’orientation que vous donnez à votre source lumineuse.
  • Les moments précédant le lever ou le coucher du soleil sont particulièrement adaptés à la photographie de silhouettes en extérieur. Il est alors très simple de capturer votre sujet à contre-jour, avec un contraste très net vis-à-vis du ciel. Pour cela, placez votre sujet directement devant la zone la plus lumineuse.
  • Une séance au lever ou au coucher du soleil vous permettra de profiter d’un soleil très bas qui projettera des ombres spectaculaires. Si vous souhaitez des ombres plus nettes, planifiez vos prises de vue en extérieur aux alentours de midi.
  • En positionnant votre sujet au plus près de la source lumineuse et en réduisant le niveau d’ISO sur votre appareil, vous profitez d’une bonne exposition tout en approfondissant les ombres.
  • Les éléments proposant des motifs répétitifs, comme les grillages ou les barrières, peuvent apporter un élément distinctif à la composition de vos ombres. N’hésitez pas à les utiliser si vous en trouvez.

Réglages de l’appareil

  • Si possible, utilisez le mode manuel, avec des ISO réduits pour éviter d’éclaircir les ombres. Elles exprimeront ainsi toute leur richesse.
  • Faites la mise au point sur votre sujet, mais ne mesurez pas sa luminosité : les valeurs devront être adaptées à celles de l’arrière-plan. Sous-exposez systématiquement. La sélection d’une obturation rapide vous permet d’améliorer le contraste et de préserver les détails.
  • Une prise de vue en RAW vous permettra d’éditer plus facile vos images sous-exposées en post-production.
  • Un objectif fixe adapté aux faibles luminosités, comme un 50 mm f/1.2 ou un 35 mm f/1.4 vous aidera à capturer la lumière, même quand vos yeux ne la voient pas.
  • Si l’ombre est le sujet principal de votre image, le choix du noir et blanc peut vous aider à simplifier votre composition et à mettre en valeur toute la richesse des tons.
  • Un trépied évite les mouvements lorsque vous travaillez dans des conditions de faible luminosité, et un filtre polarisant circulaire ajoutera de la profondeur, du contraste et de la saturation à votre arrière-plan.
  • Utilisez une ouverture de f/8 ou moins lorsqu’une source lumineuse telle qu’un lever ou un coucher de soleil se trouve dans le cadre. Vous éviterez ainsi les aberrations chromatiques et la présence de couleurs le long des différents éléments de votre composition.

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Photo olympique : entretien avec le photographe olympique Jeff Cable https://www.datacolor.com/spyder/fr/blog/photo-olympique-entretien-avec-le-photographe-olympique-jeff-cable/ Tue, 17 Sep 2024 08:06:08 +0000 https://dev2024.spyder.datacolor.eu/spyder/blog/photo-olympique-entretien-avec-le-photographe-olympique-jeff-cable/ The post Photo olympique : entretien avec le photographe olympique Jeff Cable appeared first on Datacolor Spyder.

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Photographe professionnel et contributeur Friend with Vision Datacolor, Jeff Cable travaille régulièrement sur ses projets personnels et pour des clients commerciaux. Il organise également des expéditions photographiques aux États-Unis et dans le monde entier. Mais il est surtout connu pour les photos qu’il prend pour le Comité olympique américain. Il a ainsi couvert les huit dernières olympiades à Pékin, Vancouver, Londres, Sotchi, Rio, Pyeongchang, Tokyo et, tout récemment, Paris. Jeff a accepté de partager certaines de ses impressions avec nous, ainsi que des photos exceptionnelles capturées à l’occasion des Jeux olympiques de Paris 2024.

Vous avez une solide expérience des Jeux olympiques ; aviez-vous des attentes particulières en arrivant à Paris ? Si oui, quelles étaient-elles ? Si non, pourquoi ?

J’ai toujours des attentes particulières en arrivant à des Jeux olympiques. Pour moi, les Jeux sont un peu synonymes de stress : tous les deux ans, je dois organiser le transport et la logistique de mon voyage dans une nouvelle région. J’avais de grandes attentes pour la cérémonie d’ouverture, qui ne se sont hélas pas du tout concrétisées. Mais j’espérais également beaucoup des sites olympiques parisiens et, pour le coup, je n’ai pas été déçu.

Pouvez-vous nous guider dans votre processus photographique lors des Jeux olympiques ? Abordez-vous tous les sports avec les mêmes objectifs ? Si ce n’est pas le cas, quelles sont les différences ? (départs, arrivées, sites, etc.).

À chacun des Jeux que je couvre, mon but est de prendre des images qui vont plus loin que la photo standard. Je veux créer des photos différentes de celles capturées par les autres professionnels. Chaque sport est unique, et j’essaie, autant que possible, d’identifier son caractère propre et de le capturer de manière originale. Il peut s’agir de motion capture, d’un grand angle, etc.

Quels sont vos incontournables en termes d’équipement (appareils, objectifs, réglages, outils, accessoires, etc.) ?

J’ai passé la plupart de mon temps avec un Canon R1 et mon nouvel objectif RF 100-300 mm. Cette combinaison s’est avérée extrêmement utile lors de ces Jeux. Je n’ai pas réellement de valeurs de référence pour mes réglages : chaque sport est différent.

Quelle influence les photographes ont-ils aux Jeux olympiques du point de vue des spots de prise de vue, de l’éclairage, etc. ?

Nous n’avons quasiment aucune influence sur quoi que ce soit aux Jeux olympiques. Tout est très verrouillé, pour des questions de sécurité, bien sûr, mais également parce que les événements sont prévus pour la télévision. Nous ne devons jamais être dans le champ.

Que recherchez-vous lors des compétitions proprement dites ?

Je cherche le moment d’action ultime, l’instant où l’athlète réalise quelque chose d’extraordinaire et se trouve dans la meilleure position possible pour une photo. J’aime aussi intégrer les anneaux olympiques dans mon image, à l’arrière-plan, pour raconter l’histoire de la photo.

Selon vous, qu’est-ce qui fait une bonne photo ?

Beaucoup de choses entrent en jeu pour créer une bonne photo ! Comme je l’ai mentionné, la qualité peut venir de l’exploit de l’athlète, du lieu où je me trouve pour capturer le moment, de l’objectif installé sur mon appareil à ce moment-là, des réglages… J’essaie de planifier mes images autant que possible, mais la chance reste toujours un facteur très important.

Quels ont été les 3 meilleurs et pires moments pour vous lors de ces Jeux olympiques ?

Commençons par les pires moments. J’ai trouvé les cérémonies d’ouverture et de clôture particulièrement ratées. Elles étaient conçues pour la télévision. Pour un photographe sur place, c’était horrible. Concernant les bons moments, j’ai adoré photographier Simone Biles, j’étais très heureux de me trouver tout près des barrières lors des épreuves d’équitation à Versailles, et je garde également un souvenir extraordinaire de la médaille de bronze obtenue par l’équipe américaine de water-polo (j’ai eu la chance de le vivre avec eux, et même de porter la médaille !).

Avez-vous été surpris par certains aspects des Jeux cette année ?

J’ai été surpris par l’aspect physique des Jeux. Pas pour les athlètes, ça c’est normal, mais pour nous, les photographes. Les trajets à pied étaient bien plus longs que d’habitude, et nous avons dû grimper de nombreux escaliers avec tout notre équipement.

Y a-t-il un sport que vous préférez photographier ?

C’est un plaisir de photographier tous les sports olympiques, mais un des sites avait clairement ma préférence. J’ai adoré le terrain de beach-volley, tout près de la Tour Eiffel. Il était incroyable !

Vous avez photographié plusieurs Jeux olympiques. Est-ce que des choses ont changé au fil du temps ? Quelles sont les principales différences entre les Jeux de cette année et ceux des années précédentes ?

Les deadlines ont beaucoup changé au fil des ans. Aujourd’hui, avec les réseaux sociaux et la rapidité des connexions Internet, le client veut obtenir les images presque instantanément.

Si vous pouviez donner un conseil à un photographe qui se lance dans la photographie olympique, quelle serait-il ?

D’être prêt à tout. Photographier les Jeux olympiques est une expérience dingue : les heures sont longues et on dort très peu. Les restrictions sont innombrables : routes fermées, changements de sites, règlements changeants… Il faut y être préparé.

Sur votre blog, vous mentionnez que vous n’avez que 15 minutes entre le moment où vous prenez la photo et celui où vous devez la transmettre à l’équipe. Pouvez-vous détailler ce processus (sélection des images, édition, etc.) ?

C’est généralement à peu près comme ça :

  • Je cours de l’estrade jusqu’à la salle de presse
  • Je charge les images de ma carte mémoire vers mon MacBook Pro
  • Je parcours les images avec Photo Mechanic (et je marque mes préférées)
  • Je retouche (en ajustant l’exposition, en recadrant…) mes images favorites
  • Je redimensionne les images à 2000 pixels (c’est le format que l’équipe préfère)
  • Je copie ces images sur le gestionnaire de contenus de l’équipe
  • Je supprime tous les doublons et les images floues

Avez-vous utilisé, lors de ces Jeux, de nouveaux appareils, objectifs ou outils que vous aimeriez ajouter à votre équipement ?

Le Canon R1 et le Canon R5 Mark II (que j’ai déjà commandés). Le nouvel objectif Canon RF 100-300 mm, que je possède désormais. Le seul autre produit que j’ai utilisé et que je ne possède pas est l’objectif Canon RF 10-20 mm. C’était très cool. Il m’en faudrait sans doute un !

Vous avez parcouru de nombreux kilomètres lors de votre séjour à Paris. Étiez-vous préparé à marcher autant ? Qu’est-ce que vous feriez différemment avec les informations que vous avez aujourd’hui ? (équipement plus léger, vêtements, etc.)

Je savais que j’allais être amené à beaucoup marcher, mais je ne m’attendais pas à autant d’escaliers ! Je marche généralement entre 10 et 15 kilomètres chaque jour lorsque je suis chez moi, donc je suis bien préparé.

Y a-t-il une photo que vous avez prise et qui, selon vous, capture l’esprit des Jeux de cette année ? Ou une image que vous préférez ?

Sans aucun doute le coucher de soleil pris depuis le site où se déroulaient les épreuves de beach-volley. Cette image montre Paris dans toute sa splendeur.

Est-ce qu’il y a une image que vous avez l’impression d’avoir manquée ?

Il y en a trop pour toutes les citer ! Je n’ai pu assister à aucun match de l’équipe masculine américaine de basketball (j’avais d’autres engagements). Ça continue de me travailler encore aujourd’hui.

Un dernier commentaire sur votre séjour olympique à Paris ?

Comme tous les Jeux olympiques auxquels j’ai assisté, c’était à la fois épuisant et génial. Le rythme est fou, mais j’ai toujours du mal à réaliser ma chance de pouvoir vivre mes 8e Jeux. Je suis reparti avec de très belles photos, et j’ai eu l’occasion de partager mon expérience : mon blog a en effet plus de 700 000 lecteurs, et c’était très agréable de leur présenter les coulisses d’un tel événement mondial.

À propos de l’auteur – Jeff Cable

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Coup de projecteur sur – Camilla Pizzini https://www.datacolor.com/spyder/fr/blog/coup-de-projecteur-sur-camilla-pizzini/ Wed, 14 Aug 2024 12:56:20 +0000 https://dev2024.spyder.datacolor.eu/spyder/blog/coup-de-projecteur-sur-camilla-pizzini/ The post Coup de projecteur sur – Camilla Pizzini appeared first on Datacolor Spyder.

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Comment avez-vous débuté dans la photographie ?

Je suis tombée amoureuse de la photographie lorsque j’étais enfant. J’ai grandi dans une famille sportive et j’ai passé l’essentiel de mon enfance en montagne. Il y a neuf ans, j’ai réalisé que, plus que l’activité sportive elle-même, j’aimais avant tout la beauté des paysages qui m’entouraient. J’ai commencé à visualiser des compositions photographiques avant même de capturer des images. C’est là que tout s’est joué. Depuis l’achat de mon premier appareil, rien n’a su m’arrêter.

Quel type de photographie prenez-vous et qu’est-ce qui vous a motivé à vous concentrer sur ce genre ?

La photographie est un médium privilégié pour présenter non seulement un point de vue, mais une émotion, un moment parfait. La possibilité de partager ces instants, de les présenter à autrui, est l’un de mes aspects préférés. Si je n’avais pas ce moyen d’expression, il me serait sans doute impossible de communiquer mes passions, mes sentiments, tout ce que j’aime dans le monde qui m’entoure.

Quel a été le plus grand accomplissement ou le plus grand obstacle que vous ayez rencontré lors de votre parcours ?

La post-production, certainement. Je n’ai jamais étudié la photographie dans le cadre de mes études et je n’ai jamais pris de cours. L’édition de mes photos était donc très difficile pour moi au début. J’ai fini par trouver mon style, identifier ce que j’aime vraiment et j’ai suivi cette direction. Aujourd’hui, j’aime toujours autant apprendre et me former dans ce domaine.

Par qui ou par quoi êtes vous le plus inspiré ?

Il est difficile de mettre le doigt sur un aspect précis. Bien sûr, certains photographes sont très inspirants. Mais je préfère malgré tout suivre les aventures de certains grands athlètes au bout du monde. Cela me donne la motivation nécessaire pour continuer d’explorer et d’aller toujours plus loin.

Quelle est votre démarche ? Existe-t-il un aspect que vous cherchez à réaliser lors de vos prises de vue (par exemple, créer certaines émotions, etc.), ou y a-t-il des techniques spécifiques que vous utilisez ?

J’essaie systématiquement de me concentrer sur les lignes du paysage que je photographie et sur un sujet précis qui équilibre l’échelle de l’image. En photo de sport, je cherche à donner une impression d’instabilité, d’absence de limites. C’est souvent génial de donner cette sensation de tension. Mais il est important de bien s’organiser et de ne jamais se mettre en danger physique.

Pourquoi la précision des couleurs est-elle importante dans votre travail ?

J’ai trouvé une palette de couleurs caractéristique qui exprime et représente ma photographie. Les gens peuvent facilement identifier mon travail. C’est pourquoi il est capital que mes photos reflètent toujours ces couleurs qui font mon identité. La précision des couleurs sur l’ensemble de mes moniteurs est donc fondamentale.

Des conseils ou des astuces pour les photographes qui débutent leur carrière ?

« Il est capital que mes photos reflètent toujours ces couleurs qui font mon identité. La précision des couleurs sur l’ensemble de mes moniteurs est donc fondamentale. »

À propos de l’auteur – Camilla Pizzini

Camilla Pizzini est née en 1996 à Rovereto dans le Trentin-Haut-Adige, Italie. Depuis l’enfance, elle est amoureuse de la photographie. Elle a obtenu une licence de design à l’Université libre de Bozen-Bolzano qui lui a permis d’étendre ses connaissances en communication visuelle et en art contemporain.
Elle travaille depuis comme photographe sur des commandes commerciales (entreprises, événementiel, portrait, sport et nature) et sur ses projets personnels.
Elle tire son inspiration des grands espaces, de la montagne et de ses activités sportives.

Type de photographie : Nature, paysages, sport

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Coup de projecteur sur – Alex Buisse https://www.datacolor.com/spyder/fr/blog/coup-de-projecteur-sur-alex-buisse/ Tue, 06 Aug 2024 10:45:20 +0000 https://dev2024.spyder.datacolor.eu/spyder/blog/coup-de-projecteur-sur-alex-buisse/ The post Coup de projecteur sur – Alex Buisse appeared first on Datacolor Spyder.

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La guide et skieuse extrême Vivian Bruchez lors de la décente en rappel de la Dent du Géant au coucher du soleil, Chamonix, France.

Comment avez-vous débuté dans la photographie ?

J’ai commencé la photo peu après mes vingt ans, quand j’ai découvert l’escalade. J’utilisais au départ un petit appareil photo très simple. Je me rappelle avoir été frustré par le décalage entre les scènes incroyables auxquelles j’assistais au cours de mes aventures et les photos ternes que j’en rapportais. J’ai commencé à prêter plus d’attention au travail photographique et à emporter avec moi un reflex numérique pour la plupart de mes expéditions. Cela m’a motivé à pousser mes aventures toujours plus haut et toujours plus loin; Quelques années plus tard, j’ai quitté mon travail dans l’informatique pour devenir photographe à plein temps.

Deux parapentistes près du Montenvers après avoir survolé la Vallée Blanche, Chamonix, France.

Un skieur contemple la Vallée Blanche depuis le pied de la chaîne de l’Aiguille du Midi, Chamonix, France.

Deux escaladeurs regardent vers l’Italie sur le Col du Tour Noir, Chamonix, France.

Quel type de photographie prenez-vous et qu’est-ce qui vous a motivé à vous concentrer sur ce genre ?

Mon premier amour, celui pour lequel je suis le plus connu, est la photo d’aventure dans toute sa diversité : alpinisme, parapente, VTT, trail, base-jump… Je pratique la plupart de ces sports moi-même (à l’exception notable du base-jumping) à des niveaux variés. Je crois que c’est indispensable pour être photographe d’aventure. Savoir accéder aux lieux les plus reculés et suivre tant bien que mal les athlètes que je photographie est crucial pour raconter des histoires.

Ces cinq dernières années, je me suis également lancé dans la photographie humanitaire, en particulier dans les reportages sur les réfugiés et sur le développement. Il était devenu important pour moi de diversifier mes sujets et ma façon de les raconter. Cela m’aide à apporter un aspect plus propre, un peu plus commercial, aux reportages humanitaires et, par ailleurs, un côté plus humain à mon travail d’aventure.

Mich Kemeter escalade en solo intégral (sans corde) la dernière longueur des Marches du Temps, 300 mètres au-dessus des Gorges du Verdon, France.

Jen Olson escalade de nuit la deuxième longueur de la fameuse cascade gelée «Lau Bij», Cogne, Italie.

Une silhouette solitaire au camp de base de Pokalde, devant l’Ama Dablam enveloppé par la brume, Khumbu, Népal.

Quel a été le plus grand accomplissement ou le plus grand obstacle que vous ayez rencontré lors de votre parcours ?

L’un des accomplissements dont je suis le plus fier est d’avoir réalisé deux couvertures du fameux catalogue Patagonia. L’approche que cette marque a de l’aventure et leur amour de la photographie ont été une inspiration majeure lorsque je me suis lancé. Autre grande réalisation : les Jeux Olympiques de Rio en 2016. J’étais missionné sur quelques épreuves par des magazines français, mais j’ai fini par photographier tout ce que je pouvais. J’ai pris 46 000 images lors des Jeux ! Je devais couvrir les Jeux Olympiques de Tokyo en 2020 pour le compte de la Fédération d’Escalade, mais le COVID-19 en a décidé autrement !

L’un des plus grands obstacles que j’aie pu rencontrer en cherchant à gagner ma vie en tant que photographe est le besoin constant de me réinventer. Il n’y a pas de « sommet » à atteindre, un endroit où il vous suffirait de vous reposer et d’attendre que le travail vienne à vous. Vous devez rester en réflexion constante, inventer des choses auxquelles personne n’a encore pensé et distinguer votre travail. C’est passionnant et épuisant ; tout dépend de mon humeur du jour.

Un camp destiné aux alpinistes s’attaquant à la Dent du Géant, près des Aiguilles Marbrées, Chamonix, France.

Nic Mullin descend de l’Aiguille du Plan vers l’Aiguille du Midi et le Mont Blanc du Tacul, Chamonix, France.

Un splitboarder sur le Glacier du Géant dans une tempête, Chamonix, France.

Par qui ou par quoi êtes vous le plus inspiré ?

Une grande partie de mon travail est inspirée par les photographes d’aventure qui m’ont précédé, comme Pierre Tairraz, Mario Colonel ou Monica Dalmasso à Chamonix ou Jimmy Chin, Galen Rowell et Cory Richards aux États-Unis.

Mais j’ai une dette énorme envers certains très grands photographes documentaires : David Burnett, Éric Bouvet, Nick Ut, Don McCullin, Chris Hondros, Carol Guzy ou Tim Hetherington. Je suis également très inspiré par les œuvres plus contemporaines de Danielle Villesana, Kiliii Yuyan et Ismail Ferdous.

Deux alpinistes au sommet des Aiguilles Marbrées admirent le panorama de la face Est du Mont Blanc, Chamonix, France.

Vue aérienne des Aiguilles de Chamonix au coucher du soleil, Chamonix, France.

Une équipe d’athlètes réfugiés rentre au camp de réfugiés de Kakuma, au Kenya.

Quelle est votre démarche ? Existe-t-il un aspect que vous cherchez à réaliser lors de vos prises de vue (par exemple, créer certaines émotions, etc.), ou y a-t-il des techniques spécifiques que vous utilisez ?

Mon premier principe est de me concentrer sur les émotions que ressent la personne que je photographie. Aujourd’hui, je m’intéresse beaucoup plus au côté humain qu’aux mouvements extrêmes ou à l’action proprement dite.

Une équipe encordée escalade les Aiguilles d’Entrèves, devant un Val d’Aoste englouti sous les nuages, Chamonix, France.

Pourquoi la précision des couleurs est-elle importante dans votre travail ?

Il est très important pour moi de reproduire honnêtement la scène, qu’elle soit conforme à mes souvenirs. J’utilise également beaucoup les couleurs dans mes compositions pour mettre l’accent sur les éléments qui doivent attirer l’attention.

Mes photos d’aventure m’emmènent souvent en haute montagne, où les paysages peuvent être assez monochromes entre la neige, le ciel et les rochers. N’importe quel touche de couleur se démarque. Il est donc particulièrement important que ces couleurs soient d’une précision totale.

Alex utilise un SpyderX pour contrôler ses couleurs

Une équipe de coureurs traverse l’immense glacier Tyndall au premier jour de la Patagonian Expedition Race 2013, Torres del Paine, Chili.

Des conseils ou des astuces pour les photographes qui débutent leur carrière ?

Je recommanderais de prendre beaucoup de photos, dans de nombreux domaines, jusqu’à trouver ce qui vous passionne réellement. Et même lorsque vous aurez trouvé votre sujet de prédilection, continuez à prendre des portraits, des voitures, des aliments, de l’événementiel… Et ce même si vous voulez vous consacrer aux paysages. Cela vous aidera non seulement à affiner votre œil, mais cela vous donnera également de nouvelles idées qui vous aideront à photographier vos sujets préférés.

A propos de l’auteur – Alex Buisse

Qu’il s’agisse d’un coureur en pleine concentration avant une course olympique, d’un réfugié qui devient la première personne de son village à recevoir un diplôme universitaire ou d’un grimpeur qui regarde la montagne à laquelle il va devoir se mesurer, je crois que les émotions sont un fil conducteur humain universel. Chaque fois que je prends mon appareil photo, je cherche à raconter une histoire le plus honnêtement possible.

Je suis reconnaissant à la photographie de m’avoir donné l’occasion de vivre des expériences exceptionnelles. La liste est trop longue pour en donner une image exhaustive, mais je peux citer mon passage du Cap Horn, la cérémonie éthiopienne du café à laquelle j’ai été invité dans le camp de réfugiés de Dadaab, mon travail autour d’Usain Bolt aux Jeux Olympiques, mes sorties à ski au Pôle Nord, le baptême de trois (petites) montagnes au Groenland, ma course en Terre de Feu, l’escalade du K2 ou l’hélitreuillage de nuit depuis un hélicoptère de secours. J’ai hâte de connaître la suite !

Type de photographie : aventure, paysages, humanitaire

The post Coup de projecteur sur – Alex Buisse appeared first on Datacolor Spyder.

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